35 éme R.A.P
35 éme Régiment d'Artillerie Parachutistes


Le 35e régiment d'artillerie parachutiste (35e RAP) est situé à Tarbes, dans le département des Hautes-Pyrénées (65), en région Occitanie. Il est l'héritier du 35e régiment d'artillerie (35e RA) créé à Vannes le 7 octobre 1873, régiment commandé par le colonel Foch1,2 de 1903 à 1905.
Aujourd'hui le 35e RAP est l'unique régiment d'artillerie parachutiste de l'armée française2,3. Sa devise est : « Droit Devant ». Régiment d’appui de la 11e brigade parachutiste (11e BP)4, il arme l’échelon national d’urgence des troupes aéroportées (ENU TAP), constamment en alerte au sein de la Quick reaction force (QRF TAP).
Le régiment est porteur de nombreuses traditions militaires parachutistes. Deux d'entre elles sont essentielles : le chant et la musique magnifiquement illustrées, la première par « Le chant du 35e RAP/Droit Devant5 » et la seconde par « La marche régimentaire du 35e RAP
HistoriqueDe 1873 à 1914
Le 35e régiment d'artillerie (35e RA) est créé le 7 octobre 1873 à partir d'unités élémentaires (batteries) prélevées sur les régiments suivants : 10e et 22e RA de Rennes, 25e et 7eRA de Vincennes, 22e RA de Versailles. Ces unités rejoignent la garnison de Vannes entre le 31 octobre et le 5 décembre 1873. En juillet 1874 : fin de la phase de mise sur pied, le 35e RA comptant alors un effectif de 817 hommes, 435 chevaux, 6 batteries montées et 3 batteries à cheval. Les canons sont des canons de 90 mm de Bange modèle 1877.
Campagne de Tunisie de 1881 à 1888
Deux unités élémentaires participent à cette campagne.
-Première Guerre mondiale : la Grande Guerre
Le 35e régiment d'artillerie de campagne (35e RAC), dont la devise est Mourir en chantant, compte 9 batteries équipées du célèbre canon de 75 mm modèle 1897. Pour sa conduite et son action exemplaires dans les batailles de Saint Gond 1914, Champagne 1915, La Malmaison 1917, Noyon 1918 et Somme-Py 1918, le régiment sera titulaire de 4 citations à l'ordre de l'armée et son étendard décoré de la croix de guerre 1914 - 1918 avec 4 palmes. Le 12 novembre 1918, le régiment recevra le privilège de pouvoir porter la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire11.
-1914
Le premier engagement du 35e RAC se déroule à Maissin (Belgique) le 22 août 1914. Puis il prend une part active à la défense de la Meuse les 25,26 et 27 août 1914. Il participe aux combats de Mourmelon et de Moronvilliers. En septembre 1914, les combats de Lenharrée - Fère Champenoise- Marais de Saint Gond sont terribles, en particulier pour le 2eGroupe du 35e RAC. Le régiment est cité à l'ordre de l'Armée à cette occasion. Il participe ensuite à la course à la mer (septembre 1914), traverse la Marne et arrive dans la Somme. C'est le début de la guerre de position et de tranchées.
-1915
En août 1915, retour en Champagne. Le régiment prend position au nord de Suippes dans le secteur de Perthes, Mesnil-les-Hurlus face à Tahure. Le régiment participe à la grande offensive de Champagne. Pour son courage exemplaire, le 35e RAC est à nouveau cité à l'ordre de l'armée.
-1916
Il est engagé dans la bataille de Verdun dès le 30 mars 1916. Le régiment paye un lourd tribut durant quatre semaines notamment dans le secteur de Douaumont, au ravin des Vignes au sud de la côte de Froideterre. En mai le régiment est relevé et passe quelques mois à l'arrière. En novembre il retrouve le front et participe à la reprise du fort de Vaux le 2 novembre.
-1917
Il est engagé dans la bataille du Chemin des Dames du 19 avril au 20 mai 1917. Il participe également à la bataille de la Somme, se bat à nouveau sur le Chemin des Dames. Puis ce sont les combats de Le Fayet (10 et 11 août 1917) et de La Malmaison le 23 octobre. Le régiment appuie en particulier l'assaut qui permet la reprise du fort de la Malmaison. Le 35e RAC est à nouveau cité à l'ordre de l'armée pour sa conduite remarquable.
-1918
En mars, devant l'offensive allemande, il est engagé pour colmater les brèches ouvertes par l'ennemi. Lors de la deuxième offensive allemande du 27 mai, le régiment est au repos à Euilly. C'est le jour le plus sombre de l'histoire du régiment. Les hommes vivent l'enfer sous des tonnes d'obus et les gaz ennemis ; les canons et les documents sont détruits. En juin le régiment est mis au repos en Alsace. Il lui faut deux mois pour se réorganiser afin de participer aux derniers combats de la guerre. En octobre il épaule l'offensive sur Somme-Py12. Le régiment sera à nouveau cité à l'ordre de l'armée pour sa bravoure lors des derniers combats du 26 septembre au 13 octobre 1918.
Entre-deux-guerres : 1919 - 1939
Après l'armistice, le 35e RAC rejoint la garnison de Vannes. Le 1er janvier 1934, il prend le nom de 35e régiment d'artillerie divisionnaire (35e RAD). C'est la vie de garnison qui prévaut pendant cette période.
Seconde Guerre mondiale
Appartenant à la 21e division, le 35e RAD est sur la ligne Maginot (août - octobre 1939) dans la région de Sarreguemines. Pendant l'hiver 39-40, le régiment est stationné dans la région de Saint-Omer. En mai 1940, il se trouve dans le secteur d'Anvers pour vivre l'invasion allemande et participer à la tragique Campagne de France. Il combat vaillamment à Anvers et Boulogne-sur-Mer. Fidèle à sa devise « Mourir en chantant », il est anéanti aux deux tiers alors qu'il couvre la retraite et l'embarquement des forces alliées à Dunkerque. Régiment de l'armée d'Armistice, le 35e RAC est reconstitué le 1er novembre 1940. Il sera dissous en novembre 1942 lors de l'invasion de la zone libre par l'ennemi. Cette période de la Seconde Guerre mondiale est magnifiquement illustrée dans le livre régimentaire de référence7 par les récits suivants : La mort héroïque du sous-lieutenant Delattre ; « L'occupation de la zone libre » par le colonel de Mierry commandant le régiment en 1942 ; Carnet de guerre du capitaine Roussilhe commandant le 3e Groupe du 35e RAD dans la campagne des Flandres en 1940 ; « Ma Guerre » par le maréchal des logis-chef Chazard du 35e RAD ; Extraits du cahier de prisonnier de René Cheneval - ancien de la B.H.R. du 35e RAD en 1939 - 1940.
-De 1945 à 1953
Le régiment est recréé à Vannes le 15 novembre 1945 puis dissous à nouveau le 15 février 1946. Il est reconstitué à Waldsee en Allemagne le 1er août 1946 avec le nom de 35erégiment d'artillerie (35e RA). En avril 1947, il devient le 35e régiment d'artillerie légère parachutiste (35e RALP), le colonel Mengus2 réussissant avec succès la transformation du régiment en unité parachutiste qui sera intégrée au sein du groupement aéroporté n°3 (GAP n°3) de la 25e division d'infanterie aéroportée (25e DIAP). Il est transféré à Tarbes en avril 1947. Cette période est magnifiquement illustrée dans le livre régimentaire de référence7 par les récits suivants : « De Waldsee à Tarbes » par le brigadier-chef Pierre Thomas ; Le général Pierre Mengus (biographie) ; « Il y a 50 ans, le 35e RALP » par Marcel Hirel appelé de la 47/2.
Guerre d'Indochine
Entre 1953 et 1954, le 35e RALP prend part à la guerre d'Indochine. Fin 1953, le groupe de marche du 35e (GM 35), équipé de canons 75 SR, est installé à Ha Duong dans la région de Hanoï. Le 20 novembre, des détachements du GM 35 participent à l'opération Castor et sautent sur Dien Bien Phu. Ils resteront dans la cuvette jusqu'au 7 mai 1954 avec des relèves particulièrement difficiles. D'autres éléments du GM 35 interviennent sur l'ensemble du territoire indochinois : opération Seno au Laos (décembre 1953 - 12 janvier 1954), opération Atlante (16 janvier - 13 mars 1954), opérations de secteur dans le "Delta" (mars à juillet 1954). Le 1er août 1955, le GM 35 quitte l'Indochine. Cette période de la guerre d'Indochine est magnifiquement illustrée dans le livre régimentaire de référence7 par les récits suivants : Récit d'évasion de Dien Bien Phu du MDL Delobel, du BRI Charrier et du Cst Nallet en mai 1954 ; « Evasion de Dien Bien Phu par 3 hommes du GM 35e RALP : MDL Delobel, AP Charrier et Nallet » par le maréchal-des-logis Delobel ; Compte-rendu du lieutenant Juteau sur son séjour à Dien Bien Phu du 3 avril 1954 au 7 mai 1954 ; Compte-rendu d'opération du lieutenant Ysiquel, chef du détachement du GM35e RALP ; « DLO lors de l'opération Castor avec le 1er BEP et le 5e BPVN » par les lieutenant Bommard, capitaine Clairfond et adjudant Gazet du GM 35e RALP.
Guerre d'Algérie : campagnes d'Algérie et de Tunisie
Après avoir quitté l'Indochine, le GM 35 se retrouve aussitôt en Algérie pour donner naissance au 20e groupe d'artillerie parachutiste, régiment d'appui feux de la 10e division parachutiste (10e DP). Simultanément, en novembre 1954, à Tarbes, le 35e met sur pied le groupement d'artillerie légère parachutiste (GALAP 35) qui sera intégré à la 25e DIAP pour former un groupement aéroporté appelé Blizzard aussitôt engagé dans les Aurès en ce mois de novembre et ce jusqu'en avril 1955. En septembre de cette même année 1955, est créé le groupe de marche du 35e RALP (GM 35e RALP) qui interviendra en Tunisie d'octobre 1955 à juillet 1956. Au cours de ce mois de juillet 1956, le 35e rejoint l'Algérie avec le nom de 1/35e RA, incorporant le GM 35 de retour de Tunisie. Le 1/35e RA sera le régiment d'appui feux de la 25e DP. Il participera aux opérations sur le théâtre de juillet 1956 à juillet 1961. Cette période de la guerre d'Algérie est magnifiquement illustrée dans le livre régimentaire de référence7 par les récits suivants : « La 2e batterie et ses mulets » par le maréchal-des-logis - major Canu de la 2e batterie du 35e RA à la mémoire du brigadier Gamba de la section « Portée » tombé au Champ d'honneur le 20 août 1955 ; « L'assaut du djebel Harraba le 26 mai 1959 » par les officiers du régiment : le lieutenant Depoix, les sous-lieutenants Pierre (contingent 57/2B), Corviole et Rambeaux. En 1995, Claude Depoix rédige et publie, sous l'égide de l'Amicale13, la plaquette Artilleurs paras dans les djebels consacrée à la campagne du 1/35e en Algérie.
-De 1961 à nos jours
En juillet 1961, le 1/35e RA quitte l'Algérie et rejoint sa garnison métropolitaine : Verdun. En octobre 1962, le régiment s'installe à Tarbes. Le 1er août 1963, le 1/35e devient le 35erégiment d'artillerie parachutiste (35e RAP).
-Période interarmes : 1971 - 1975
Le régiment change une nouvelle fois d'appellation et devient le 35e régiment d'artillerie interarmes, stationné à Auch dès le mois de juin 1971, composé d'une batterie, d'une compagnie du génie et d'un escadron de reconnaissance. Il appartient à la 1re brigade parachutiste (1e BP) de la 11e division parachutiste (11e DP). Le jeudi 10 juillet 1975, après un intermède de quatre ans, le régiment retrouve sa garnison de Tarbes. C'est seulement en 1976 qu'il retrouvera son appellation de 35e régiment d'artillerie parachutiste14.
-Missions de courte durée (MCD)
Appelées autrefois "compagnies tournantes", elles sont toujours la base de l'engagement opérationnel des unités d'intervention en général et du 35e RAP en particulier auprès des forces prépositionnées sur les territoires suivants : Djibouti, Somalie, Gabon, Emirats Arabes Unis, Sénégal et les départements et territoires d'outre-mer (DOM-TOM).
-Opérations extérieures (OPEX)
Le 35e RAP participera à toutes les opérations extérieures de l'armée française15 sur les théâtres suivants : Afghanistan, Balkans, Côte d'Ivoire, ex-Yougoslavie, Golfe (Arabie Saoudite et Irak, Koweït), Liban, Mali, République Centrafricaine, Rwanda et Tchad. La première OPEX, après le conflit algérien, est celle de 1978 appelée opération Tacaud au Tchad.
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Tchad 1978 : Opération Tacaud16.
D'avril à juillet 1978, la 1re batterie participe à l'opération Tacaud, au Tchad, décidée dans le cadre des accords de défense, ayant pour but de soutenir le gouvernement du général Malloum contre les rebelles du nord dirigés par Hissène Habré. Le 21 avril 1978 à 21h, la projection opérationnelle de l'unité est déclenchée à partir de Toulouse-Francazal à destination de N'Djaména avec neuf Transall C160. C'est la première opération aérotransportée significative d'une formation parachutiste après la guerre d'Algérie. La batterie sera stationnée à Moussoro, la garnison la plus septentrionale tenue par les forces armées tchadiennes qu'elle rejoint le dimanche 23 avril. Elle participera aux combats de Salal à une centaine de kilomètres au nord de Moussoro, le mardi 25 avril. Elle poursuivra ses missions opérationnelles faites de nombreuses périodes de tension jusqu'au 30 juillet. Trois mois plus tard, le 25 octobre, la 1re batterie est citée à l'ordre de l'armée. Dans les années 1980, des batteries du régiment participeront à l'opération Manta puis Épervier17,18,19.
-Liban : Opération « Diodon » (1982-1984).
Cette opération se déroule dans le cadre de la force multinationale de sécurité à Beyrouth (FMSB) dont la mission est d'aider l'armée libanaise à restaurer l'autorité du gouvernement libanais, de pourvoir à son instruction et d'assurer la protection des populations. « Diodon IV », qui verra la participation de la section de mortiers lourds (SML) du 35e RAP au sein du 6e régiment d'infanterie parachutiste (6e RIP), restera la mission de tous les dangers. Elle connaîtra la tragédie de l'attentat du Drakkar le dimanche 23 octobre 1983. Cette opération est magnifiquement illustrée dans le livre régimentaire de référence7 par le récit suivant : « La mission artillerie durant Diodon IV » par le lieutenant Vergniolle de Chantal, commandant la SML/35e RAP du 6e RIP, dans son rapport de fin de mission.
-Guerre du Golfe : Arabie Saoudite et Irak (1991).
La batterie sol-air du régiment (4e Batterie) participe à l'opération Tempête du désert au sein des régiments de mêlée de la Division Daguet du 22 février (jour J) au 28 février 1991 (cessez-le-feu). Les commandos (CRAP) du régiment sont également engagés sur le théâtre du 10 février au 27 février, au sein du groupement commando parachutiste de la 11edivision parachutiste (11e DP). Le 26 février, cinq d'entre-eux sont blessés lors de la prise du fort d'Al Salman. Leur action se termine à Koweit City par la reprise de l'ambassade de France. Pour son engagement et sa haute valeur opérationnelle, la 4e Batterie sera citée à l'ordre du corps d'armée avec attribution de la croix de guerre des TOE avec étoile de vermeil.
-Théâtre afghan (2002 - 2012).
C'est le cadre des missions d'instruction, d'encadrement et de conseil au niveau tactique d'unités de l'armée locale. Ces missions portent le nom de operational mentoring and liaison team (OMLT). La plupart sont particulièrement dramatiques, parfois meurtrières. C'est le cas de l'OMLT de novembre 2008 à juin 2009 au cours de laquelle le capitaine Sonzogni est tué sur le coup, son conducteur le brigadier-chef Rodrigues très grièvement blessé, leur véhicule ayant été pulvérisé par l'explosion d'un engin explosif improvisé ou de circonstanceIED (improvised explosive device). Au cours de ces années passées sur ce théâtre, le tribut payé est très lourd : un mort et quatorze blessés dont plusieurs handicapés à vie. Pour l'engagement total des artilleurs parachutistes, leurs sacrifices et leurs hauts faits d'armes, le régiment sera cité à l’ordre de l’armée, sa cinquième citation dans cet ordre prestigieux. Cette période d'opérations extérieures en territoire afghan est parfaitement illustrée dans le livre régimentaire de référence7 par le récit suivant : « L'embuscade de Sper Kundaï, vue de l'artilleur parachutiste » par le capitaine Ruyant.
-République Centrafricaine (RCA) : opération « Sangaris » (2013-2014).
Le 35e RAP est présent sur le théâtre centrafricain depuis le 1er juillet 1981, date de la création de l'élément français d'assistance opérationnelle (EFAO), plateforme stratégique et force d'intervention capable d'être projetée sur l'ensemble du continent africain. Le 5 décembre 2013, c'est le déploiement de la mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), pour une période de douze mois, sous mandat de l'ONU et sous la conduite africaine, avec l'appui des forces françaises « Sangaris ». Il s'agit de rétablir l'ordre et l'état de droit en neutralisant les tensions interconfessionnelles entre les anti-Balaka, milices d'autodéfense chrétiennes, et les ex-Séléka, rebelles favorables aux musulmans. Le 30 mars 2014, Bangui est en cours de stabilisation. La force « Sangaris », en étroite coopération avec la MISCA, poursuivra son effort pour maintenir une sécurité minimale en RCA.
Opérations nationales et internationales actuelles
Des détachements opérationnels du régiment, plus ou moins importants, participent selon les périodes et les événements aux opérations suivantes :
-au sein de l’ONU : DAMAN 20 au Liban, MONUSCO en République Démocratique du Congo (RDC), , MINUSCA21 en République Centrafricaine (RCA), MINUSMA au Mali, MINURSO au Sahara Occidental ;
-au sein de l’UE : les EUTM (missions militaires de formation de l'Union européenne) en République Centrafricaine et au Mali ;
-forces prépositionnées ou forces de souveraineté : Guadeloupe, Martinique, Guyane française, Polynésie française, Mayotte, La Réunion, Nouvelle Calédonie ;
-forces en présence : Emirats Arabes Unis (EAU), Djibouti, Gabon, République de Côte d’Ivoire (RCI) ;
-territoire national : opérations intérieures : protection du territoire et des Français : opérations Sentinelle en France métropolitaine et Titan en Guyane, soutien à la population ;
-opération Chammal (Irak et Syrie) : lancée le 19 septembre 2014, l’opération a pour mission de lutter contre le groupe terroriste DAECH ;
-opération Barkhane (bande sahélo-saharienne) : lancée le 1er août 2014, l’opération Barkhane a pour mission de favoriser l’appropriation par les partenaires du G5 Sahel de la lutte contre les groupes armés terroristes.
-Étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes22,23 : Saint Gond 1914 - Champagne 1915 - La Malmaison 1917 - Noyon 1918 - Somme Py 1918 - AFN 1952 - 1962.
Titulaire de 4 citations à l'ordre de l'Armée, il est décoré de la croix de guerre 1914-1918 avec quatre palmes. Sa cravate porte la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille Militaire. Il est décoré également de la médaille de la ville de Dunkerque pour son comportement héroïque2 lors de la Campagne de France en 1940.
En 2004, il est autorisé à porter la mention : AFN 1952 - 1962 pour comportement exemplaire en ces douloureuses années et pour rendre hommage aux 43 hommes qui ont tout donné pour la France.
Le 21 mai 2012, il est décoré de la croix de la Valeur Militaire avec palme au titre des opérations extérieures, avec citation à l'ordre de l'Armée pour l'intervention en Afghanistan dans le cadre de la Force internationale d'assistance et de sécurité (ISAF)