46 éme RI
46 éme Régiment d'Infanterie


Création : 1644
Dissolution : 1997
Pays : France
Branche : Armée de terre
Rôle : Infanterie
Devise : "Potius Mori Quam Foedari"
"Plutôt mourir que faillir"
Inscriptions sur l’emblème : 1799 : Zurich
1805 : Austerlitz
1812 : La Moskowa
1855 : Sébastopol
1914 : La Marne
1915 : Vauquois
1918 : Noyon
Anniversaire : Saint-Maurice
Fête le 28 juin 1800
(mort de Latour d'Auvergne)
Guerres :Campagne de Russie
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Batailles1915 - Bataille de Vauquois
Décorations : croix de guerre 1914-1918
une palme
croix de guerre 1939-1945
une palme
Médaille d'or de la Ville de Milan,
des flammes de l'armée
de la République Fédérale Allemande
et de la ville de Berlin
Création et différentes dénominations
- 4 février 1644 : création en tant que régiment Mazarin-Français qui devient immédiatement régiment de Castelnau
-1651 : est renommé régiment d'Hocquincourt. C'est un régiment composé de deux bataillons uniquement
-1658 : renommé en régiment de Bretagne. Le général de Castelnau a été tué à la tête du régiment en 1658.
-1791 : renommé 46e régiment d'infanterie de ligne
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1793 : renommé 46e demi-brigade de bataille, formée des unités suivantes :2e bataillon du 23e régiment d'infanterie
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-17e demi-brigade de bataille (1er bataillon du 9e régiment d'infanterie, 2e bataillon de volontaires de l’Indre et 3e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure)
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107e demi-brigade de bataille (1er bataillon du 54e régiment d'infanterie, 3e et 4e bataillons de volontaires de l’Yonne)1er et 2e bataillons du 39e régiment d'infanterie-
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-1803 : renommé 46e régiment d'infanterie de ligne
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1814 : le 50e régiment d'infanterie de ligne devient le 46e régiment d'infanterie de ligne1
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4e et 6e bataillons de volontaires de l'Isère
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-1796 : devient la 46e demi-brigade d'infanterie de ligne, formée des unités suivantes :
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-1815 : dissous
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-1816 : création de la 35e légion d'Indre-et-Loire-Infanterie de ligne
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-1854 : il prend son nom définitif, 46e régiment d'infanterie.
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-1940 : décimé à la Bataille d'Asfeld, il est dissous lors de la signature de l'armistice." A lutté héroïquement et tenu jusqu'au sacrifice." Citation, 1940.
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-1944 : recréé en tant que 46e bataillon d’infanterie
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1er juillet 1995 : recréé en tant que régiment de réserve associé au 24e régiment d'infanterie de Vincennes.
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Dissolution, le 30 juin 1997.
Campagnes
Guerre de Trente-Ans 1644-1648
- Fronde 1649-1652
- Espagne 1653-1659
- Candie 1669
- Hollande 1672-1678
- Ligue d'Augsbourg 1688-1697
- Succession d'Espagne 1701-1713
- Succession d'Autriche 1740-1748
- Minorque 1756
- Guerre de Sept-Ans 1756-1763
- Corse 1768-1771
- Port-Mahon 1781
- Gibraltar 1782
- Allemagne 1792-1794
- Italie 1794-1796
- Belgique 1798
- Suisse 1799
- Rhin 1800
- Allemagne 1805-1809
- Russie 1812
- Allemagne 1813
- France 1814
- Belgique 1815
- Morée 1828-1829
- Crimée 1854-1855
- Italie 1859
- France 1870-1871
- Tunisie 1881-1883
- Grande Guerre 1914-1918
- France 1939-1940
- Libération 1944-1945.
Historique des garnisons, combats et bataille du 46e Régiment d'Infanterie
Ancien Régime
-11 septembre 1709 : Bataille de Malplaquet.
-1755 : Le régiment participe à l'expédition de Minorque, notamment aux combats du fort Malborough et du fort Mahon
-1757 : Le régiment participe à la conquête du Hanovre et à la prise de Minden.
-1758 : le régiment est vaincu dans un combat à Hoya sur le Weser.
-1759-1760 : Le régiment est affecté à la tâche de garde-côte.
-3 juillet 1761 : Participe au combat de Wesel.
-23 juillet 1762 : Participe à une rencontre sur la Fulda.
Révolution et Empire
Guerre de la Première Coalition
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-1793 :
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Rheinzabern, Landau, Bergzabern, Ober-Otterbach, Nothweiler, Brumpt, Haguenau et Schlethal
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-1794 :
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-1795 :
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-1796 :
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-1798 :
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-1799 :
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-1800 :
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-1806 : Campagne de Prusse et de Pologne
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-1815 : Campagne de Belgique (1815)
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Bataille de Waterloo " Sire, tu veux de la Gloire; eh bien, sois tranquille, demain on t'en foutera. " Grenadier Archer, 1805.
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1815 à 1852
-1828-1833 : participation à l’expédition de Morée pour soutenir les insurgés grecs lors de la guerre d'indépendance grecque et le siège de Coron
-1830 : Une ordonnance du 18 septembre créé le 4e bataillon et porte le régiment, complet, à 3 000 hommes3.
Second Empire
-1853-1856 :
Première Guerre mondiale
Casernement: Paris, Fontainebleau, 19e brigade d'infanterie, 5e corps d'armée.
Rattachement: à la 10e Division d'Infanterie d'août 1914 à novembre 1918.
1914
-5 - 13 septembre : Bataille de la Marne
-octobre - décembre : Bataille de l'Aisne (1914), Bataille de Vauquois
1915
Bataille de Vauquois (où Henri Collignon est tué), Bataille de Champagne (1915)
1916
-janvier - juillet : Bataille de Vauquois
-septembre : Bataille de la Somme
-décembre : secteur du Chemin des Dames
1917
-janvier : secteur du Chemin des Dames
-février - avril : Bataille du Chemin des Dames
1918
-mars-avril : Bataille de Noyon
-juillet : Seconde bataille de la Marne
-Alsace
-septembre - novembre : Bataille de l'Aisne (1918)
Le 28 novembre 1918, le régiment est cité à l'ordre de la 5e Armée française, ses pertes s'élèvent alors à 3684 tués ou disparus, dont 76 officiers.
Entre-deux-guerres
Entre les deux guerres, il est stationné dans les environs de Paris.
Seconde guerre mondiale
Fidèle à sa devise, il succombe héroïquement sur Asfeld le 10 juin 1940, au terme de la Bataille de l'Aisne. Il lui reste alors 6 officiers, 8 sous-officiers et 82 soldats. Mais il sera dissous dès la création de l'armée d'armistice.
Reconstitué en 1944, le régiment renaît de ses cendres lors de la libération de la France, il devient 46e Bataillon d'Infanterie et reçoit le 11 janvier 1945, son drapeau des propres mains du Général de Gaulle.
Il est à la Rochelle lorsque intervient l’armistice du 8 mai 1945.
Depuis 1947
Relevant des Forces françaises à Berlin à partir du 2 novembre 1947, après l'Accord quadripartite sur Berlin, il est stationné au Quartier-Napoléon avec le 11e Régiment de Chasseurs, ces deux régiments y « succédant » à la Fallschirm-Panzer-Division 1. Hermann Göring... Dissous le 14 septembre 1994 puis recréé le 1erjuillet 1995, comme régiment de réserve associé au 24e régiment d'infanterie de Vincennes, il est chargé de missions de protection des populations et d'aide aux autorités avant une ultime dissolution le 30 juin 1997.
Devise[modifier
Sa devise est "Potius mori quam vinci" ("Plutôt mourir qu'être vaincu") qui est remplacée vers 1757 par "Potius mori quam faedari" ("Plutôt mourir que faillir").
Décorations du régiment
Sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec une palme, de la croix de guerre 1939-1945 avec une palme, .
-De la Médaille d'or de la Ville de Milan .
-Depuis 1994, des flammes de l'armée de la République Fédérale Allemande et de la ville de Berlin.
Citations du régiment
-Ordre de la Ve Armée no 427 du 28 novembre 1918:
« Vaillant régiment qui, depuis le début de la campagne, tant en Argonne qu'à Vauquois, dans la Somme, sur l'Oise, en Champagne et dans l'Aisne, a fait preuve d'une ténacité farouche dans la défensive et d'une inlassable ardeur dans l'offensive.
Sous l'impulsion énergique de son chef, le lieutenant-colonel Peyrotte, vient, du 30 septembre au 8 octobre 1918, de soutenir pendant 7 jours et 7 nuits consécutifs la poursuite acharnée de l'ennemi, le forçant à reculer de plus de 6 kilomètres, le rejetant au nord de la Suippe, lui occasionnant de lourdes pertes et capturant plus de 200 prisonniers et un nombre important de mitrailleuses. A repoussé de puissantes contre-attaques destinées à le refouler au sud de la rivière, se cramponnant au terrain conquis. »
Signé : Guillaumat
Décorations de soldat servant dans ce régiment
Armes d'honneurs (décoration révolutionnaire)
-19 août 1800 : grenadier Pierre Lefort : fusil d'honneur
-19 octobre 1800 : fusilier Louis Pauvart : fusil d'honneur
-21 janvier 1801 : fusilier Loup Favard : fusil d'honneur
-25 septembre 1801 : fusilier Joseph Aubert : fusil d'honneur
-13 septembre 1802 : caporal Jean-Marie Carton : fusil d'honneur
-15 septembre 1802 : capitaine Georges Henri Dardart : sabre d'honneur
-15 septembre 1802 : fusilier Joseph Émilien Libotte : fusil d'honneur
-15 septembre 1802 : sous-lieutenant Jean-Louis Prosper Mien : sabre d'honneur
-15 juillet 1803 : lieutenant Jean-Claude Vincent Guillemin : sabre d'honneur
-15 juillet 1803 : capitaine Jean-Baptiste Triboulez : sabre d'honneur